Rester zen avec le yoga

Yoga à PloemeurDes adeptes dans le show-biz, des clichés un peu new age, le yoga séduit pourtant plus d’un million de Français. Souvent mal connu, le yoga n’est pas une discipline sportive mais une philosophie de vie qui vise l’épanouissement personnel, une union du corps et de l’esprit. Sur l’agglomération de Lorient, on compte plus d’une dizaine d’associations de yoga. A Ploemeur, au Courégant, une douzaine d’enfants se retrouve tous les mardis pour une séance hebdomadaire. Dans la demi-pénombre et bercés par la musique, les petits yogis se détendent avant de laisser la place aux adultes. « Le yoga est un art de vivre, il concerne l’alimentation, l’apprentissage, le sommeil, l’hygiène…  C’est un état d’être appliqué à toutes nos actions » résume Audrey Fiorini, fondatrice de la Yoga School Bretagne. « En sanscrit, le mot yog signifie union : le yoga cherche l’équilibre, la cohérence et la paix dans nos pensées et nos actions. SI tout le monde est yoga, l’univers tout entier est yoga ! » s’amuse Audrey. Drapée de blanc, souple dans un large pantalon bleu, pieds nus et cheveux libres, elle parle d’une voix douce et posée. Et les fameuses postures ? « Elles s’inspirent de la nature, d’ailleurs elles portent des noms d’arbres ou d’animaux. Elles nous aident à trouver notre équilibre »  reprend Audrey. Dans le cours adulte, chacun se déchausse et s’installe discrètement sur son tapis. Monique est venue après une opération de la hanche, « j’ai récupéré plus de souplesse très rapidement, mais je viens aussi pour me recentrer et relâcher la pression ». « Le yoga nous apporte une certaine sérénité, complète Lise, à être gentil avec notre corps, à nous trouver nous-même, on est dans la paix ». « On se sent bien, en forme, plus détendu, voire boosté selon les thématiques abordées à chaque séance » expliquent Marion et Caroline. Pas de prérequis donc, chacun puise selon ses envies et ses besoins dans le yoga : souplesse, souffle, détente, sérénité… Et tous revendiquent ce mélange de pratique physique et de spiritualité.

-Yoga School Bretagne / Audrey Fiorini / cours sur Ploemeur et Lorient / yogaschool.fr
-Yoga Satyananda / cours sur Lorient (CEP) et Hennebont / www.ecoledeyogasatyananda.net
-PLLorient / cours au Ter / www.pllorient.com
-Yoga l’Orient / cours sur Quéven, Kerpape et Quimperlé / www.yogalorient.fr
-YAPP / cours sur le Pays de Plouay /
-Foyer Laïque de Lanester / www.foyerlaiquelanester.fr/yoga
-Yoga du Scorff / cours sur Lanester /
-Laïta Yoga / cours sur Guidel…

France Allemagne 82 : les souvenirs de Michel Hidalgo

Tragédie footballistique mais pas que…

Séville 82

Tout le monde se souvient de ce qu’il faisait le 8 juillet 1982. Une date historique dans l’histoire du football : la demi-finale tragique de la Coupe du Monde. Un France-RFA (République Fédérale d’Allemagne) au scénario surréaliste. Un calvaire d’angoisse et de suspense sur plus de deux heures. Un casting de rêve : Platini, Trésor, Bossis, Tiguana…Et la violence du choc non sanctionné entre le gardien allemand Harald Schumacher et Patrick Battiston, évacué inconscient du terrain. Rappel des faits : score à 1-1 à la fin du temps réglementaire. Grâce à l’action de Trésor puis de Giresse, la France mène 3-1 dans les prolongations et s’imagine déjà en finale. Mais l’Allemagne remonte au score, et pour la première fois de l’histoire de la Coupe du monde, un match va se jouer aux tirs au but. Incroyable retour de situation : les Bleus sont éliminés.

Séville 82, c’est le match immortel, la plus belle défaite de la France. Et c’est sur cette dramaturgie exaltante qu’un trio de musiciens construit un spectacle musical d’une rare intensité. Red, Tonio Marinescu, et  Philippe Texier installent une ambiance hypnotique, avec des improvisations de jazz, des reprises des titres de l’époque, et créent une bande-son originale plaquée sur les images sans commentaires du match qui a marqué toute une génération.

hidalgo-michel

Michel Hidalgo, sélectionneur de l’Equipe de France en 1982 sera présent à l’issue du spectacle pour « refaire le match ». Il revient sur « le match de sa vie ».

Quels souvenirs gardez-vous de cette coupe du monde 82 ?

Cette coupe du monde 82 était un grand espoir pour le football français. On avait une très belle équipe à voir jouer : Platini, Giresse, Trésor… Des grands noms ! En 82, la France n’avait jamais atteint ce niveau en Coupe du Monde, elle n’avait jamais eu de titre international. L’enjeu et l’espoir étaient énormes. Et chaque match de l’équipe de France a eu son histoire, comme lorsque l’Emir du Koweit est descendu sur le terrain… Une histoire d’hommes animés par un bel esprit de compétition. Et la demi-finale, ce match contre l’Allemagne, c’est à l’époque le plus grand moment de notre carrière !

Comment avez-vous vécu ce match ?

C’est l’un des jours le plus tristes et à la fois les plus beaux que j’ai vécus. Je revois ce ciel très noir sur Séville, la chaleur, l’orage qui guette. Le match a duré deux heures, nous sommes passés du Paradis à l’Enfer en quelques minutes. J’en ai encore des frissons. Il s’est tout passé dans ce match là : de la qualité dans les buts, des renversements de situation, l’explosion de joie du public au troisième but marqué par Giresse, l’agression non sanctionnée sur Battiston, … Tout ça on l’a vécu sur place, mais aussi pendant des années dans la tête. Ce match, je ne l’ai jamais revu, parce que je n’ai pas voulu le revoir. On avait mérité de gagner, de se qualifier pour la finale. Mais les Dieux, et surtout l’arbitre, n’étaient pas avec nous… Ce France-Allemagne c’est un cauchemar qui dure…

 

Et l’après-match, quelle ambiance ?

Après, c’est une soirée cauchemardesque pour toute l’équipe. Dans les vestiaires français, on se croirait à l’école maternelle : tout le monde est en pleurs, KO. On doit même passer deux joueurs tout habillés sous la douche avant de reprendre l’avion. Les joueurs, trop déçus, ne voulaient plus continuer. C’est pourtant la même équipe qui rapportera le premier titre de Champion à l’Euro 84 et celui de Champion Olympique aux USA un mois après.

Aujourd’hui, est-ce que le football peut encore faire vibrer comme en 82 ?

Aujourd’hui, la fraîcheur n’y est plus, il y a trop d’argent en jeu. Et puis, on ne voit plus tellement de matchs avec du spectacle. Même la finale des Bleus en 98 n’a pas marqué comme le match de 82. Les Bleus n’ont encaissé que deux buts dans la Coupe du Monde 98. C’est moins spectaculaire, ça joue trop sur la défense. Maintenant, je soutiens l’OM, mais j’aime bien aussi l’équipe de Lorient et la personnalité de Christian Gourcuff. C’est un homme assez discret, qui aime le beau football, le jeu intelligent. Et c’est une belle chose.

 

 

Séville 82

Télé-concert

Mardi 9 avril 2013 à 20h30

Estran, Guidel

Tarifs : de 9 à 14 €

La belle du large

14_10736-Isa_Joschke-Generali-Horizon_Mixite_09« Je préfère le large, le bonheur d’être seule en mer ». Cette affirmation à elle seule permet de situer Isabelle Joschke dans sa détermination, son goût de l’aventure, son indépendance. A 37 ans, cette jeune femme souriante, franco-allemande menue au très subtil accent chantant, est l’une des trop rares femmes à oser la course au large en professionnelle. Installée à Lorient depuis 2006, elle navigue cette année sous les couleurs de Generali en classe Figaro, avec en point d’orgue la Solitaire et la nouvelle Lorient Horta Solo programmée en septembre (voir ci-contre). Le caractère affirmé sous un casque de boucles blondes, Isabelle trouve sa place dans un monde plutôt masculin. « On est deux femmes sur une quarantaine de concurrents dans le circuit Figaro, on nous regarde toujours comme des extraterrestres, ça doit changer… » Et c’est pour défendre la mixité dans tous les milieux, pas seulement celui de la voile, qu’Isabelle a fondé l’association « Horizon Mixité ». « Il y a encore de gros préjugés dans la voile : un sport très physique, qui nécessite de la force… Ok c’est dur, mais il s’agit aussi de gestion du sommeil (on dort à peine 2 heures par jour), de mental, de stratégie et de tactique, de technique de navigation… Je veux prouver qu’on peut être une femme et aller au bout de ses rêves. »

Un parcours atypique

Si elle évolue aujourd’hui avec aisance et détermination, Isabelle n’a pas toujours eu la vocation du grand large. Née à Munich en Allemagne, elle découvre la voile sur le tard lors d’un stage aux Glénans : un coup de foudre.  A 21 ans, la jeune étudiante en lettres de la Sorbonne choisit de faire sa vie dans le nautisme. Deux ans plus tard elle court sa première Mini Transat en 6.50. « C’était une folie : j’ai travaillé comme skipper et monitrice pendant près de deux ans pour me payer mon premier bateau sans rien y connaître, sans jamais avoir régaté ! ». Entre 2004 et 2008, Isabelle évolue et sur le circuit 6.50. En 2008, la belle devenue championne change de catégorie : « j’avais envie de course au large et le Figaro est le meilleur circuit pour ça : très bon niveau sportif, très exigeant ». Isabelle remporte une étape sur la Cap Istanbul en 2008, elle enchaîne les Solitaires et savoure ces moments de plénitude, seule face à l’océan. « Le temps est différent, on est concentré sur le présent, le bateau, l’eau qui nous entoure, le vent, les nuages… on oublie beaucoup de la vie à terre. Toutes ces sensations intenses vont au-delà des difficultés : on se dépasse encore plus, on va à la rencontre de soi, de ses limites et de ses peurs. »

Lorient, patrie du nautisme

Et ce n’est pas un hasard si en 2006, Isabelle choisit Lorient pour vivre sa passion. « Quand on fait ce métier, Lorient est la ville où l’on veut être : il y a tout un monde autour de la course au large qui attire beaucoup de navigateurs ». Isabelle s’est également engagée avec Lorient Grand Large pour représenter les skippers au directoire de l’association. « L’idée est de permettre aux coureurs de progresser ensemble, de développer le pôle sportif et de le valoriser. Il y a encore tant de belles perspectives de développement à vivre ici ! ». Avec en ligne de mire, la toute nouvelle course au large Lorient Horta Solo.

 

Isabelle Joschke en quelques dates :

27 janvier 1977 : naissance à Munich

1998 : décide de faire de la voile son métier

2002 : devient skipper professionnel

Janvier 2004 : achète son premier bateau 6.50

2007 : participe à sa deuxième Mini Transat et remporte la première étape

2008 : intègre le circuit Figaro

 

Lorient Horta Solo, du 6 au 28 septembre

Un aller-retour de 2 260 miles nautiques (4 185 km) vers Horta, perle des Iles des Açores : la Lorient Horta Solo partira le 6 septembre de la Base des sous-marins de Lorient. Plus de 30 skippers sont déjà inscrits pour cette belle aventure sportive en mer avec deux étapes de 9 jours et un parcours plutôt stratégique. Proposée tous les deux ans en alternance avec la Generali Solo, cette nouvelle course est organisée par Lorient Grand Large.

Dates à retenir :

29 août au 6 septembre : présence des bateaux au Port de Lorient Base des Sous-Marins

31 août : Prologue en rade de Lorient

6 septembre : départ de Lorient

14 au 19 septembre : escale à Horta sur l’île de Faial aux Açores

A partir du 26 septembre : arrivées à Lorient

 

La forme à la plage

Vacances, j’oublie tout ? Oui, mais surtout je me prends en main. Zumba, aquagym, char à voile, yoga et même hula hoop : cet été, à la plage, on abandonne farniente et bain de soleil le temps d’un sursaut sportif et ludique.

Larmor-Plage a concocté un programme forme à Port-Maria : la Zumba (lundi et jeudi à 13h), une danse rapide et cardio vasculaire sur des musiques ensoleillées pour transpirer avec le sourire ; l’aquagym (mardi et vendredi à 13h ou 16h selon les marées) pour se renforcer en douceur tout en profitant des bienfaits de l’eau de mer ; le yoga (mercredi à 18h) pour décompresser et rester zen pendant ses vacances. Nouveautés cette année, l’activité Gym poussette : un renforcement post-grossesse spécialement étudié pour les jeunes mamans accompagnées de leur bébé (sur inscription), et le grand retour du sport de nos grands-mères : le Hula Hoop (voir ci-contre) ! A Ploemeur, les cours d’aquagym sont à suivre à l’Anse du Stole (mardi et jeudi 12h30). La Sellor propose aussi un joli panel d’activités sportives sur nos côtes : char à voile à la BSM et à Gâvres, Stand Up Paddle dans la rade, programme « Côte et forme » à Kerguelen avec marche tonique, renforcement musculaire et gym’océane (mercredi et samedi à 17h30). Cet été, c’est promis, on entretient son bronzage et sa bonne forme !

Zoom

Le Hula Hoop pour une taille de guêpe

Ce simple arceau peut vous aider à accomplir des miracles : revenu en grâce aux Etats-Unis, le Hula Hoop est le compagnon fitness des sportifs et des sportives qui veulent perdre du poids et/ou se muscler. La discipline est en plein développement à Lorient (au CEP) grâce notamment à Carole Paulet, professeure de fitness formée au Hula Hoop. C’est elle qui assure les séances de cet été à Larmor-Plage.

C’est quoi exactement le Hula Hoop ?

Le Hula Hoop n’est pas né dans les années 50 mais à l’époque de la Grèce et de l’Egypte antiques. Il tient son nom de la danse hawaïenne Hula et de Hoop (= cerceau en anglais). C’est un grand arceau qu’on fait tourner autour de sa taille par balancement du bassin. On peut ensuite combiner des exercices de fitness en utilisant le cerceau.

Quels sont les avantages du Hula Hoop ?

D’abord, il permet de brûler des calories, jusqu’à 600 par heure, pour perdre du poids. Ensuite, comme un footing, il améliore nos capacités cardio-vasculaires et pulmonaires et permet une tonification générale du corps: dos, ventre, bras, jambes. Il améliore la coordination et l’équilibre. Enfin, le Hula Hoop a un effet massage sur l’abdomen, souvent lieu de prédilection des capitons graisseux…

A qui s’adresse le Hula Hoop ?

Il est accessible à tous sans limite d’âge, même les femmes enceintes peuvent s’y mettre, à condition d’être bien encadré et de disposer d’un cerceau adapté (90cm de diamètre et de 300g à 1kg pour les adultes). C’est amusant et motivant, on progresse très vite au Hula Hoop : en quelques mois, on réussit des figures !

Pratiquer le Hula Hoop :

Tous les mercredis de juillet et août à 13h sur la Plage de Port Maria (gratuit)

Dès septembre au CEP, 67 rue Duguay Trouin à Lorient (12 places), le lundi à 20h15 et le jeudi à 19h15.

www.libfit.fr