Dragage : un enjeu économique et touristique

Les dragages sont nécessaires pour assurer la circulation sur la rade : sur les chantiers de DCNS, au port de pêche et au port de commerce, acteurs incontournables de l’économie locale, dans les ports de plaisance et au Pôle Course au Large. Car le territoire vit en partie grâce à la mer.

Au port de pêche de Keroman, les derniers dragages remontent à si loin que certains chalutiers talonnent le fond. A l’avant-port de Lorient, les bateaux ne sortent plus à basse mer lors des grands coefficients. Aux pieds de la Cité de la Voile Eric Tabarly, les pontons se posent sur le fond à fortes marées basse. Au port de commerce, les grands vraquiers surveillent les marées pour entrer. Le constat est le même partout où l’activité est liée à la mer : sans dragage, l’activité est en péril, et le manque à gagner est considérable pour le territoire. Un dragage régulier est donc impératif pour permettre aux bateaux d’entrer et de sortir librement du port et de circuler dans la rade. Une problématique prise en compte très sérieusement par DCNS qui pratique des dragages chaque année. « Il s’agit de dragages d’entretien réguliers, ce qui nous permet d’éviter les gros dragages, plus coûteux et plus lourds, explique Guillaume Mathieu, en charge des questions de dragage à DCNS. Et puis, on s’assure ainsi d’avoir un minimum de sédiments à immerger à Groix, sur le site de clapage autorisé par la préfecture » (voir page XX). Entre 10 et 20 000 m3 de sédiments sont ainsi dragués chaque année. Car les frégates multi-missions et autres corvettes Gowind assemblées par le chantier naval exigent des tirants d’eau compris en 6 et 8 mètres pour circuler. DCNS doit ainsi assurer la construction de 10 frégates FREMM d’ici 2022, et les numéros 6, 7 et 8 sont actuellement en chantier à terre et à quai. « Si on ne drague pas, l’envasement nous empêchera de mettre nos navires à quai, rendant impossible toute notre activité industrielle ». D’ailleurs, DCNS a déjà établi un plan de gestion opérationnelle de ses dragages en 2011, avec un arrêté préfectoral décennal qui court jusqu’en 2022. « On sait aussi qu’on doit avoir une vision plus globale des dragages, avec tous les opérateurs. C’est pourquoi on remet en cause notre arrêté préfectoral pour intégrer le PGOD élaboré ensemble et à l’échelle de la Rade. »

Pêche en eaux vives

A la mouche ou au coup, en solitaire ou entre amis, ils sont plus de 1 000 pêcheurs à tendre leurs lignes dans les eaux douces du Pays de Lorient. Une activité qui se renouvelle, combinant sport, détente et nature pour toute la famille.

Le long du Blavet, sur les rives des étangs, de Guidel à la Ria d’Etel, de Quistinic à Ploemeur, la saison de la pêche en eau douce bat son plein dès le printemps avec l’ouverture de la pêche au saumon et à la truite. Un sport, très technique, avec des compétitions et des concours, autant qu’un loisir de pleine nature : la pêche séduit toutes les générations et suit les évolutions de la société. « Le profil du pêcheur a changé : il y a un nouvel état d’esprit, on n’essaie pas de faire un maximum de prises, on remet le poisson à l’eau après avoir immortalisé la prise avec son smartphone, on partage ses photos avec les copains, s’amuse Xavier Joubert, président de l’AAPPMA Lorient*, on pêche même en ville ! Le street fishing se développe à Pontivy ». Pêche à la mouche, pêche au coup ou au lancer, il existe autant de techniques que de poissons à pêcher : saumon, brochet, alose, sandre, perche, gardon « et un super parcours à truites avec un grand réseau de cours d’eau de première catégorie ». Pour la journée ou pour une heure, se retrouver au cœur de la nature, observer le ballet des insectes et des oiseaux pour mieux repérer les poissons, c’est l’expérience antistress par excellence. « Parfois on voit un martin pêcheur, des traces de loutres, un chevreuil qui vient boire…  On en oublie même de pêcher ! » avoue Xavier Joubert. Solène Le Bourhis-Beyer s’est installée sur les bords du Blavet à Languidic, dans la maison éclusière de Quelennec. Seulement 22 ans et déjà vice-championne de France de montage de mouche, passionnée et communicative, elle a pêché la première fois à 6 ans (une tortue !) et, mordue, a décidé d’en faire son métier. Solène propose des « guidages pêche », des initiations de pêche à la mouche. « Il s’agit de créer un leurre, avec des poils, des plumes, pour  imiter au mieux les insectes du bord de l’eau : moustiques, éphémères, fourmis ailées… » explique la jeune femme blonde. Des créations délicates qui créent l’illusion du vivant, avec des techniques de lancers bien particulières. « On peut prendre le coup très rapidement, et pêcher tout de suite ses premiers poissons ». Plébiscitée par les enfants, peu à peu investie par les femmes, la pêche nécessite un matériel de base pour un budget d’environ 150 €, l’achat d’une carte de pêche (30 à 95 €) et un goût prononcé pour le plein air. « Il faut de la patience, mais la pêche canalise les énergies. Chacun y trouve ce qu’il veut : quiétude ou performance…».

*AAPPMA : Association Agréée pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique

Pour se lancer :
–    Les stages Pêche et Nature de Solène Le Bourhis-Beyer
–    Les sorties pêche sur le Scorff avec l’Odyssaum
–    1er juin : Fête de la pêche
–    28 juin : Relais pêche, une journée de pêche en famille sur les bords du Blavet
–    Le 11 juillet : pendant le festival Saumon
–    26 juillet : concours de pêche au coup
+ d’infos : www.aappmalorientweb.wix.com
www.eclusedequelennec.com  et www.odyssaum.fr

Les Deizioù attisent la culture breizh

Avec l’hiver s’installe la saison des Deizioù : trois mois dédiés à la culture bretonne dans toute sa pluralité sur l’agglomération lorientaise, coordonnés par Emglev bro an Oriant.

 

De Guidel à Riantec, de Plouay à Lorient, des dizaines de spectacles, ateliers, stages, festoù-noz et concerts rappellent la vivacité d’une culture, d’une langue et d’une histoire. Organisés par Emglev Bro an Oriant, fédération d’une cinquantaine d’associations culturelles bretonnes du Pays de Lorient, les Deizioù se sont installés durablement au cœur de l’hiver et dans le cœur des habitants depuis 29 ans, rythmant de leurs joyeux événements les longs mois qui mènent au printemps. S’il n’y a pas de tête d’affiche aux Deizioù, on revendique volontiers une grande diversité de propositions : « plus qu’un festival, il s’agit d’un rassemblement, depuis l’atelier d’apprentissage des crêpes jusqu’au grand spectacle son et lumières » explique Yvonig Le Merdy, présidente d’Emglev bro an Oriant. « Le but est d’apporter un peu de culture bretonne sur le devant de la scène, même si le public n’y vient pas en priorité pour cet aspect-là ». Car il ne faut pas être spécialiste pour en apprécier la chaleureuse qualité : les animations proposées lors des Deizioù sont destinées à un public large, « il n’y pas d’entre-soi, ni de repli communautaire, bien au contraire. On cherche à montrer que la culture bretonne est ouverte et vivante » reprend la présidente. Transversale et en permanente évolution, elle s’exprime aussi bien dans la danse et la musique que dans le théâtre, la gastronomie, la langue, la photo, la peinture… « Avec les Deizioù, on lui donne une visibilité, on offre au public une occasion de prendre conscience d’une autre expression de la Bretagne, ce n’est que du plus ! ». Ainsi parmi l’offre pléthorique qui s’écoule de janvier à mars, on trouvera de nombreux concerts comme Na dost na bell, une création où le jazz réunit l’Egypte et la Bretagne le 24 janvier à l’Estran (Guidel), Gilles Servat les 31 janvier et 1er février chez Mamm Kounifl (Locmiquélic),  ou encore le spectacle musical Karigosse proposé par le cercle Bugale an Oriant et Mickaël Yaouank sur l’influence des Indes sur la ville de Lorient (dimanche 22 fév. aux Arcs, Quéven). Les festoù-noz s’enchaînent à Plouay (le 24 jan.), à Languidic (le 31 jan.), à Quéven (le 6 fév.), et à Lorient (le 21 fév.), de même les conférences pour mieux connaître l’histoire et la culture bretonne animées par Anne-Marie Chiron et Lucien Gourong. D’ailleurs, ce-dernier est un peu le « fil rouge » des Deizioù autant que de l’histoire locale : on le retrouve notamment dans le spectacle L’aïeule, crée il y a plus de 30 ans, une histoire des femmes bretonnes pendant la Grande Guerre (le 6 mars à Ploemeur) et pour Lorient la bretonne jolie (le 8 mars à Ploemeur) assortie de la 3è édition du concours mondial de gâteau breton qui doit même donner naissance à une confrérie!

 

Programme complet des Deizioù sur www.emglevbroanoriant.org

Deux nouvelles galeries à Keroman

L’une est située au 9, avenue de la Perrière, c’est la Galerie Keroman, petite galerie de 30m² ouverte en novembre dernier par un couple d’amoureux de l’art, Joël Ragueneau et son épouse Bong-A Kim. Leur galerie a déjà accueilli les tableaux champêtres de Muriel Louette et les peintures ocre de Jacqueline Jouanneau, à suivre Fabrice Thomas et ses toiles pop et colorées.

L’autre est située au 20 de la rue du Bout du Monde : le Périscope, c’est son nom, est une galerie vitrine pour les 16 artistes des ateliers du Bout du Monde. Ils y présentent leurs œuvres mais aussi celles d’artistes invités : peintures, gravures, sculptures, costumes, installations changent chaque mois…

–          Galerie Keroman / 9 av. de la Perrière à Lorient / https://www.facebook.com/pages/Galerie-Keroman

–          Le Périscope / 20 rue du Bout du Monde à Lorient / http://galerieleperiscope.tumblr.com

Voyages à l’Orient

c Pierre Collin
c Pierre Collin

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Artiste voyageuse, exploratrice de la couleur et du geste, Ianna Andréadis, née à Athènes et vivant à Ivry-sur-Seine (94), est la 16è artiste invitée par la ville de Lorient pour en réaliser l’estampe annuelle. En résulte une exposition comme une rétrospective : photos, peintures, dessins, jeu de couleurs, livres en tissus. On y croise Lorient, mais aussi Athènes, les États-Unis, l’Inde, l’Afrique, la Terre entière… Ianna saisit l’instant, le mouvement, la lumière, le détail qui fait vivre la toile.

Vous êtes venue une semaine à Lorient au printemps dernier, quelles sont vos impressions sur la ville ?

Ianna Andréadis : J’ai aimé plonger dans Lorient, arpenter ses rues, découvrir son histoire… Le nom même de Lorient résonne chez moi qui ai beaucoup voyagé et travaillé en Inde. Et j’ai été fascinée par les 5 ports, la navette fluviale pour traverser la rade, Groix : c’est une ville vraiment ouverte sur la mer, avec une architecture forte, une véritable identité.

Comment traduisez-vous ces impressions ?

IA : J’ai articulé cette étude sur Lorient en lien avec mon travail depuis 30 ans. La série de photographies prises à travers des fenêtres fait écho à mon obsession des fenêtres. L’Estampe associe photo et peinture : j’ai cadré la vitrine du bar Le Madras dans laquelle se reflète la ville, et notamment le grand immeuble de la Banane. J’y ai associé une peinture de crabe, inspirée des tissus indiens de la Compagnie des Indes. Le titre, « le crabe et la banane », prend un sens précis pour les lorientais, mais sonne aussi comme le titre d’un conte. J’ai également photographié l’architecture des années 50 à travers une série d’angles de bâtiments. Et puis le port, ses lignes fortes, dans des dessins à l’encre ou encore des peintures inspirées des palempores

C’est vrai que les fenêtres reviennent souvent dans vos travaux, pourquoi ?

IA : Elles m’obsèdent ! Les fenêtres sont comme des tableaux qui cadrent l’aléatoire, créant une composition. J’ai lancé un grand projet participatif via Facebook à Athènes : les athéniens m’envoient des vues de leur ville à travers le cadre de leurs fenêtres. Le résultat est une vision inédite et intime d’Athènes. Je présente trois exemples pris sur les 1000 photos déjà publiées, dont une surprenante vue depuis l’intérieur d’un bureau du Parthénon en travaux !

 

Ianna Andréadis, Voyages à l’Orient

Jusqu’au 15 février 2015, Galerie du Faouëdic – Lorient

Visites commentées :

Mardi 13 janvier 2015 à 12h30, commentée par Pierre Collin

Samedi 14 février 2015 à 14h30, commentée par Ianna Andréadis

Les Indisciplinées # 9

Toujours à l’avant-garde des musiques actuelles, le festival automnal lorientais proposé par MAPL confirme son talent avec une neuvième édition à la fois pointue et alléchante… La recette d’un succès qui dure : des découvertes, du neuf avec du vieux, de l’inclassable et toujours du beau son.

 

Des découvertes

Si le festival des Indisciplinées s’est taillé une belle réputation dans le milieu, c’est parce qu’il assume une ligne de conduite immuable : l’émergence. C’est aux Indisciplinées que les lorientais avaient découvert Fauve, Alt-J ou encore Woodkid avant qu’ils ne deviennent des (super)stars, multi-récompensés et inévitables sur les scènes estivales. Cette année, les noms à retenir sont The Struts (glam rock britannique, le 7), Clipping (hip hop californien, le 6 pour une soirée US de haute volée au Manège) ou encore Feu ! Chatterton (le 7). Ces derniers, des français en voie d’explosion, doivent livrer un premier mini-album pour la rentrée. Les parisiens, qui citent volontiers Baudelaire au Paul Eluard, revendiquent leur attachement à la poésie et affichent un certain dandysme, délivrant avec classe des chansons à texte sur fond électro-rock. Parmi la sélection, des bretons bien-sûr, avec les nantais de Bantam Lyons (post punk, le 8/11) et Baston (le 31/10), un son garage pop qui sent un peu le soleil de Californie même s’il vient de Rennes… Autre belle surprise locale, Fuzeta (le 8 en ouverture à Cosmao Dumanoir) : un groupe local qui entre en résidence au Manège avec MAPL. Fuzeta joue une pop rock d’influence britannique et canadienne. Le groupe a déjà été repéré par les Transmusicales de Rennes puisqu’il est programmé le 5 décembre à l’Etage.

 

Des valeurs sûres et un peu de Belgitude

The Klaxons en concert le 8 novembre à Cosmao Dumanoir à Lorient
The Klaxons en concert le 8 novembre à Cosmao Dumanoir à Lorient

A ne pas rater, le live de Superdiscount 3 par Etienne de Crécy et ses acolytes de la French Touch (le 7, voir ci-contre). 2014 marque aussi le grand retour des londoniens de Klaxons. Le groupe emblématique de l’électro pop britannique sera logiquement sur la scène des Indisciplinées (le 8) avec un nouvel album plus dansant dans la lignée de Two Door Cinema Club (vu à Cosmao en 2012). La scène belge est aussi à l’honneur avec la première date de la tournée acoustique de Girls in Hawaii dans une formule théâtre mêlant de nombreux instruments, des installations de verre et des réarrangements magistraux (pop folk, le 10). Leurs compatriotes en pleine ascension de BRNS feront partie du gros plateau du samedi soir (le 8), plateau qui doit se conclure par le désormais traditionnel set électro. Et c’est le jeune caennais Fakear  qui s’y colle avec son électro pop japonisante dans un tout nouveau spectacle, après avoir foulé les scènes de nombreux festivals cet été.

 

De l’inclassable

Playing CarverAprès Dominique A l’année dernière, le Strapontin accueille une nouvelle création hybride, Playing Carver (le 4/11). Une relecture musicale des textes de l’écrivain américain Raymond Carver par John Parish (guitariste et producteur de talent) et quelques artistes. Pour les enfants, les Indisciplinées et le festival des Salles Mômes (voir aussi p.XX) proposent un spectacle musical détonnant : Les Volleyeurs (le 9 au Théâtre du Blavet) reprennent les titres de leurs idoles à la sauce « mainstream » américaine. Enfin, une autre vedette à traquer, c’est Olivier Cachin qui tiendra une conférence éclairée sur les origines du hip hop américain à la médiathèque de Lorient (le 8/11).

 

Superdiscount 3

NEW SD3Du neuf avec du vieux, c’est le Superdiscount 3 live du pionnier de la French Touch Etienne de Crécy (le 7/11). La référence de l’électro à la française revient en force avec ce troisième volet de Superdicount, 18 ans après le premier opus qui a marqué plus d’une génération. En 1996, l’album fondateur accueillait déjà la crème de l’électro comme Air, Alex Gopher et Mr Lean. Le deuxième volet en 2004 s’était fait avec Philippe Zdar et Boom Bass de Cassius ou encore DJ Mehdi. C’est dire qu’on attend du lourd avec le Superdiscount 3. Le live, qui aura déjà un peu rodé ses platines à Montreux en Suisse et sur Rock en Seine à Paris, s’annonce énergique pour accompagner une sortie d’album très attendue.

 

 

 

9 ans, le temps du bilan

L’âme des Indisciplinées, c’est lui : Thierry Houal, programmateur exigeant, défend sa sélection.

Déjà la 9è édition des Indisciplinées, comment réussir à se renouveler ?

Notre crédo, c’est la découverte, l’émergence. Cela nous oblige à être à la pointe de l’actualité musicale et des courants novateurs. On ne mise pas sur d’énormes têtes d’affiche, c’est une volonté affirmée, un virage radical pris il y a 5 ans et qui plait : on attire un public conséquent sur des artistes qui ne le sont pas encore…

Justement, comment mobiliser le public sur des noms parfois inconnus ?

Ici, le public sait qu’il va découvrir des artistes émergents dans des conditions optimales. On a vu Fauve ou Alt J à Cosmao dans une petite jauge, les artistes avaient une certaine fraîcheur. A ce stade, ils ne sont pas blasés, ils sont encore dans la spontanéité de la nouveauté. C’est le gros avantage.

Bientôt 10 ans, l’âge du succès ?

On est content de l’évolution du festival, et on reste aussi à l’écoute de tout ce qui se fait près de nous. C’est vrai que les Indisciplinées jouissent d’une reconnaissance du public et des professionnels. Ce sont maintenant les artistes qui demandent à venir jouer à Lorient, on a du refuser des gros groupes !

 

Programme :

• Vendredi 31/10 – Le Manège à Lorient

BASTON (France – Rennes) : Garage / No Wave / Surf / Pop

CROCODILES (US – Californie) : Indie Rock / Noise pop

VUNDABAR (US – Massachusett) : Surf rock / Punk

 

• Mardi 4/11 – Théâtre du Strapontin à Pont-Scorff

PLAYING CARVER : avec John Parish

 

• Jeudi 6/11 – Le Manège à Lorient

CLIPPING (US – Californie) : Hip-hop / Noise rap

OPEN MIKE EAGLE (US – Chicago) : hip-hop expérimental

 

• Vendredi 7/11 – Espace Cosmao Dumanoir à Lorient

FEU ! CHATTERTON (France) : chansons / électro-rock

THE STRUTS (UK) : Glam rock

SUPERDISCOUNT 3 LIVE (France) avec Etienne de Crecy et Alex Gopher : Electro / French Touch

ACID ARAB (France) : électro / Afrique du Nord

 

• Samedi 8/11 – Espace Cosmao Dumanoir à Lorient

FUZETA (France – Morbihan) : pop

BANTAM LYONS (France – Nantes) : Post punk

BRNS (Belgique) : Pop intense et dansante

KLAXONS (UK) : Nu-disco / Electro-pop

FAKEAR live (France – Caen) : Electro / Trip-hop

 

• Dimanche 09/11- Le Trio…S – Théâtre du Blavet à Inzinzac Lochrist

LES VOLLEYEURS (France – Nantes)

 

• Lundi 10/11- Le Théâtre de Lorient

CASCADEUR (France) : Acoustique / Lyrique / Trip hop

GIRLS IN HAWAII unplugged (Belgique) : Pop folk

 

www.lesindisciplinees.com

 

S’installer au Pays de Lorient

Mutation professionnelle, rapprochement familial, retour au pays, retraite, études supérieures ou nouveau départ, chaque année ils sont plus d’un millier à s’installer sur l’agglomération de Lorient. Seul ou en famille, il n’est jamais facile de se reconstruire une vie dans une nouvelle ville. Tour d’horizon des dispositifs et des guides pour accueillir et orienter ces nouveaux arrivants.

 

L’accueil du nouvel habitant

Réunion d’information ou accompagnement sur l’année, toutes les questions des nouveaux habitants trouvent réponse auprès des mairies et des associations qui œuvrent pour leur intégration.

Arrivant dans une nouvelle ville, chaque habitant est confronté à de nombreuses problématiques : où et à quel prix se loger ? Quelles sont les écoles, les associations sportives ? Comment se déplacer ? Quelles démarches prévoir une fois sur place ? A Ploemeur, c’est l’association AVF (Accueil des Villes Françaises) qui propose d’accueillir et d’accompagner les néo-ploemeurois. Avec ses 948 adhérents et ses 116 bénévoles, l’AVF de Ploemeur est l’une des plus grosses associations du réseau national. Chaque année, Edith Jouan et Anne-Marie Dubois se mettent en quatre pour faciliter l’intégration des quelques 60 nouveaux : « on organise une réunion ou une sortie mensuelle pour découvrir le territoire et créer du lien entre eux : un tour en bateau dans la rade de Lorient, la visite de la BSM, des Kaolins ou de la Cité de la Voile, la découverte du Pôle course au large et du port de pêche…  Et puis on participe à la cérémonie annuelle d’accueil des nouveaux par la Mairie ». Car si toutes les communes ne disposent pas d’une AVF (seules Lorient et Ploemeur à ce jour), chaque mairie propose un accueil collectif autour de la rentrée. « Le plus difficile est de recenser les nouveaux arrivants, explique Claire Caminade de la mairie de Lanester, on recoupe les listes électorales, les fichiers de la poste et on communique beaucoup pour annoncer notre matinée d’accueil ». Ils sont plus de 500 à choisir Lanester chaque année, et la mairie leur propose un circuit découverte de leur nouvelle ville : une visite en bus de 2 heures au départ de l’Hôtel de Ville qui passe par les espaces culturels, le parc à bois, la base des Fusiliers marins, le cimetière de bateaux, la ferme de Saint Niau… « Ce sont les élus qui assurent la visite dans les bus, tout le monde se retrouve ensuite à la mairie avec le Bagad et le cercle de Lanester : des liens se nouent entre les nouveaux habitants, c’est très convivial, la parole est libre et certains s’inscrivent même dans les conseils de quartiers » reprend Claire Caminade. Souvent conquis, les nouveaux arrivants repartent avec leur sac remplis de documentation sur la ville et les associations et avec un lot de tickets pour des activités de loisirs et culturelles. Enfin, au fil de l’eau, les mairies et les AVF répondent toute l’année aux demandes de ceux qui s’installent ou qui préparent leur arrivée : plan de la ville, liste des associations sportives et culturelles, médecins, pharmaciens, écoles et collèges… « Souvent, les gens disent ne connaître que les magasins de bricolage ! raconte Edith Jouan d’AVF Ploemeur, et une fois leur installation terminée, ils cherchent à créer du lien et rencontrer du monde ». Comme Monique Le Strat qui s’est installée à Ploemeur pour suivre son mari jeune retraité, natif de la ville. « Nous avons fait toute notre carrière en région parisienne. C’est difficile de se reconstruire une vie quand on n’a plus les enfants et qu’on n’est plus actif. » Monique est passée entre les mains de l’AVF Ploemeur à son arrivée et elle s’est inscrite à des activités parmi la soixantaine proposées par l’association. « Je fais de l’anglais et de la pâtisserie, l’ambiance est vraiment sympathique. Trouver une activité c’est le bon réflexe pour faire des rencontres ».

 

Un guide pour s’installer

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Sorti au printemps, le dernier né des guides de la collection « s’installer à » édité par Héliopoles consacre 150 pages à Lorient et son agglomération. Un « anti-guide touristique » réalisé par le journaliste local Yann Lukas, une enquête pour décrypter les codes du territoire, tout savoir de la vie lorientaise pour ceux qui projettent de s’y installer. « Cette collection est faite pour aider les gens à mûrir leur projet d’installation et s’armer pour le réaliser une fois sur place » explique Zoé Leroy, éditrice. L’ambition est de combler le manque en matière d’informations pour tous les nouveaux arrivants : compiler des infos pratiques et des retours d’expérience sur la qualité de vie, l’immobilier, l’environnement, l’économie, les transports, l’enseignement, les loisirs, la culture… La collection assume aussi un certain parti-pris : « on montre les qualités mais aussi certains défauts du territoire, on garde un œil objectif. Par exemple, on ose parler du climat ! Et on répond à la question fait-il bon vivre à Lorient ?  ». Diffusé en France dans les librairies et sur Internet, le guide S’installer à Lorient – Bretagne Sud est le 15è titre de la collection et le deuxième en Bretagne après Quimper. Riche en informations, il intègre de nombreux témoignages et des bons plans qui peuvent intéresser autant les néo-lorientais que les habitants en quête d’un autre regard sur leur territoire.

S’installer à Lorient – Bretagne Sud, éd. Héliopoles, Yann Lukas, 156 pages couleurs  – 19,80 €

 

 

Les premiers contacts

Il n’est pas évident pour les villes de bien recenser tous les nouveaux habitants. Pensez à vous faire connaître et prenez contact avec votre mairie d’accueil pour participer à la cérémonie d’accueil souvent riche en informations pratiques et en rencontres.

Ploemeur

AVF Ploemeur : La Longère Place d’Argoat / 02 97 85 25 20 / avf.asso.fr/fr/ploemeur

17 septembre : inscription des nouveaux arrivants (inscriptions également possibles toute l’année)

13 novembre : journée d’accueil des nouveaux arrivants à la Mairie de Ploemeur www.ploemeur.com

 

Lanester

13 septembre : matinée d’accueil des nouveaux habitants avec visite en bus vers 9h et pot d’accueil à la mairie vers 11h

Infos sur www.lanester.com et au 02 97 76 81 81

 

Lorient

Journée d’accueil en mairie autour du 15 septembre : déjeuner avec les élus et visite de la ville en bus.

AVF Lorient : Maison des Associations – Porte E – 1er étage – 12 rue Colbert / 02 97 84 85 39 / avf.asso.fr/fr/lorient

 

 

 

Une expo dans le vent

Alizé, Brise, Mistral ou Harmattan, le vent perpétuellement brasse les mers et les terres du globe. Il est le fils du soleil qui chauffe les masses d’air. Érigé en Dieu Eole, insaisissable et indomptable, le vent fascine autant les marins que les terriens. Après un hiver de tempête en Bretagne, le vent se laisse finalement approcher dans la nouvelle exposition proposée par la Cité de la Voile Eric Tabarly. Des manipulations et des tests pour mieux comprendre le vent, d’où il vient, comment il fonctionne, quels sont ses effets : reconnaître la direction du vent, le mesurer, le dompter, l’écouter et même le voir. A l’aide d’écrans interactifs, de sons et d’images, d’expériences, d’une cabine à vents, d’un char à voile miniature, de petites histoires et de belles citations, la visite reste  ludique et pédagogique pour toute la famille.

Face au Vent

Pratique :

Face au Vent – Cité de la Voile Eric Tabarly, Base des sous-marins de Keroman à Lorient

www.citevoile-tabarly.com

 

 

Autour de l’exposition

Profitant des vents porteurs, la Cité de la Voile propose de nombreuses animations thématiques pour l’été.

> Escale animations pour les juniors (3-6 ans): réalisation d’objets en lien avec le « vent » / De 15h30 à 17H du 5 au 31 Juillet

> « Bato-labo » : venez expérimenter la vie à bord à travers différentes thématiques : l’alimentation, la sécurité en mer, le matelotage, la météo mode d’emploi / A 15h30 et 17h, du 5 au 31 juillet

> Toutes voiles dehors : un stade nautique de plus de 1 000 m2 pour les baptêmes en Optimist, des simulateurs de dériveurs / De 14h à 18h30, du 5 au 31 Juillet

> Brèves de pontons : des anecdotes liées aux voiliers amarrés à la Cité de la Voile, ou sur le pont du FRA57, l’histoire de ce mythique Class America…  / A 14h30, 16h et 17h30, du 5 au 31 Juillet

> Embarquement immédiat (En complément de la visite) : une balade en mer avec pour toile de fond la citadelle de Port Louis, l’Île de Groix aux côtés du skipper / Du 1er mai au 31 juillet

> Pôle course au large (En complément de la visite) : une visite guidée des pontons et des bateaux de course du Vendée Globe, les maxi trimarans en passant par les Figaro sans oublier les minis 6.50 /  Juillet : du 5 au 31 à 11h, 14h30 et 16h30

> Découverte du char à voile (En complément de la visite) : Encadré par un moniteur (dès 8 ans) / Juillet de 14h à 17h.

> Location de kayak – stand-up paddle (En complément de la visite) : une découverte de l’anse du Ter et de la base de sous-marins  / De 14h à 18h, du 7 au 31 juillet